Blood and Tears
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 Mordecaï Vadim - Admin dérangée

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Mordecaï Vadim
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Mordecaï Vadim


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Age : 625 ans
Race : Vampire
Don(s) : Métamorphose, pyrokinésie, télépathie (peu utilisé)
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MessageSujet: Mordecaï Vadim - Admin dérangée   Mordecaï Vadim - Admin dérangée Icon_minipostedLun 25 Aoû - 4:16

Mordecaï Vadim


Nom: Vadim
Prénom: Mordecaï Avigail. Analysons un peu ce nom, voulez vous ? Deux noms bibliques, dont le premier est masculin. Mes parents espéraient vivement un autre garçon pour les aider à soutenir la famille ce que je ne fut pas, malheureusement. J’imagine que leur désappointement était grand et cela excuse en partie le fait qu’ils m’aient affublés d’un nom réservé aux hommes. Au moins, ils auront eu la bonté d’y inclure au moins un prénom féminin. Je me suis presque habituée, avec le temps, aux commentaires désobligeants et de toute façon, ce nom est bien le moindre de mes soucis. Je ne devrais même pas m’en plaindre.
Age: 625 ans.
Race: Vampire
Groupe: (Vampire, vampire renégat, humain libre ou rebelle, esclave, lycan, Damphyr) Vampire renégat. Une condition parfois regrettable, mais serais-je vraiment capable de me mêler à ceux de ma race ?
Poste: Je n’ai personne pour me désigner un poste.
Don(s): Je possède le don de métamorphose, de l’animal à la brume. C’est là mon avantage le plus développé. Je puis aussi lires les pensées, et parler au gens par l’esprit, bref, la je suis capable de télépathie, mais à un faible niveau. Et depuis peu, j’ai découvert chez moi une capacité à allumer des feux par la seule force de mon esprit. Ce don est violent, et m’effraie quelque peu.

Caractère: Par où commencer ? Je suis une personne pleine de défauts, et aussi pleine de défauts qui prennent sournoisement l’apparence de qualités. On pourrait dire que je suis douce et peu prompte à la colère, cela serait bien plaisant à entendre. Cependant, il serait plus juste de dire que je laisse les autres me manger la laine sur le dos. D’ailleurs, Edward ne cesse de me le répéter. Il m’arrive bien de m’emporter, à l’occasion, et j’en ressent toujours par la suite un fort sentiment de honte et de culpabilité. Certains appellerons ça une conscience, moi je lui donnerais plutôt le nom de manque de confiance en mes positions. Il y à toutefois une chose sur laquelle je ne vacille pas. Jamais je ne boirai le sang d’un être humain, jamais je ne tuerai un autre être conscient, qu’il soit vampire, lycan ou damphyr, sans y être forcée par des circonstances d’une nature incontournable. J’ai déjà tué, oui, mais je ne souhaite pas aborder le sujet pour l’instant.

Je crois que je me suis un peu égarée, comme cela m’arrive souvent. Je me lance dans de grands discours passionnés et j’en oublie tout sens de la structure et de la continuité. J’administre à un public désintéressé de grands discours sur le bien qui prennent, au grand dam de mon auditoire, une tournure vaguement moralisatrice. Un trait que plusieurs trouvent exaspérant à l’extrême. J’imagine qu’ils en ont assez de se faire répéter ad nauseam que le meurtre d’un être humain sans défense est un crime abominable mais permettez moi de vous confier un secret : Je n’aurai de cesse de le marteler tant que ces cruelles effusions de sang n’auront pas cessé. Tant pis si cela fait de moi une paria, ma conscience l’exige et je lui obéit en tous points car je veux être en paix avec elle.

Profitons du fait que nous nous approchions du sujet de mes valeurs pour aborder un sujet qui pourra vous paraître délicat. Les gens s’imaginent, à tort, que puisque je professe de solides valeurs morales, je dois être atteinte d’une pruderie maladive. Cette conclusion hâtive est erronée. Il est vrai que je fait preuve d’une certaine timidité face à certains sujets, et que je n’aime pas étaler ma vie privée sur la place publique, mais il serait fallacieux d’impliquer que je ne connaît rien des choses de la vie, et qu’elles me choquent. Je n’ai rien d’une nonne de six cent vingt cinq ans (soit dit en passant, je n’ai rien contre les nonnes). Il est vrai que je suis à l’occasion un peu réticente à entendre parler de certains sujets, je vous l’accorde, toutefois il faut bien admettre qu’il y a des détails que l’on préfèrerais parfois se faire épargner.

Maintenant que nous avons parlé de mes nombreuses fautes, j’aimerais bien aborder certaines de mes qualités, si cela n’est pas trop égocentrique de ma part. Je ne le suis pas, enfin il me semble, mais n’est-il pas agréable, de temps en temps, de se rappeler que nous ne sommes pas des embarras inutiles sur la face du monde ? Quoi qu’il en soit, je sais que j’ai grand cœur. J’y accueille tout ceux qui ont besoin de moi, et avec une grande facilité. Car si je suis timide, je n’en sais pas moins aimer avec force. Je suis d’une grande ouverture, une qualité qui me permet d’avoir au moins un ou deux amis.

La chose, pourtant, qui me rend la plus fière, c’est la force de mes convictions. Elles sont aussi inébranlables que le roc et de plus en plus, je suis sujette à des crises de colère en leur nom. Peut être est-ce une bonne chose… peut être cela me poussera-t-il à prendre des mesures drastiques.

Physique: Mon physique… ah je déteste parler de ce genre de choses !

Puisqu’il le faut… Comme vous pouvez le constater, j’ai les cheveux bruns, les yeux bleus et je suis de taille moyenne. On me dit que je suis assez jolie, et c’est peut-être bien vrai, mais avez-vous souvent rencontré un vampire qui ne soit pas un tant soit peu attirant ? Ai-je vraiment du mérite ? Enfin… Sous certains éclairages, mes yeux prennent un teinte bleue violette qui, je vous l’accorde, ne me déplait pas du tout. Honnêtement, je ne prends pas soin de mon apparence. Mes cheveux sont emmêlés car je les brosse rarement et j’y retrouve parfois des brindilles. S’ils ne bouclaient pas, je n’ose imaginer comme j’aurais l’air d’un épouvantail. Pour ce qui est du côté vestimentaire, j’affectionne les jolies robes, un petit peu de vanité de ma part, j’imagine. Le style et l’époque ne compte pas, mais j’ai un faible pour la renaissance et les magnifiques robes au drapé de style romain. La plupart, je les confectionne, et je les garde longtemps, si bien qu’elles sont parfois en lambeaux, me donnant l’apparence d’un cadavre sorti d’un autre époque, sorti de son linceul. Ma pâleur n’aide pas. Étant donné que je pratique la chasse dans les bois, mes vêtements sont souvent couverts de boues, de tâches d’herbe. Et de sang. Je ne sait pas pourquoi les gens ne s’enfuient pas tout simplement devant mon apparence spectrale. C’est un mystère pour moi.

Histoire: Je suis née en Roumanie, en l’an 1383, je crois. Il m’est dur de savoir l’année exacte, le temps n’étant pas très bien marqué pour les paysans à cette époque et les registres de baptêmes étant depuis longtemps perdus. Avant de continuer plus loin dans le récit de ma vie et ma mort, j’aimerais mettre un détail d’une importance cruciale au clair, étant donné que l’on me pose la question à chaque fois. Je n’ai aucune relation avec Vlad Tepes, celui que l’on surnomme l’empaleur, et ce même si nous avons tout deux vécus dans la même région. Je ne suis pas sa sombre progéniture, cela serait impossible, étant donné que je suis de quarante-huit ans son aînée, et je ne suis pas non plus son mentor. Je ne le connais pas, enfin, pas personnellement, et je me dissocie complètement des tous les actes de cruauté de cette brute sanguinaire. Comment un homme d’une telle intelligence et d’une telle culture peut-il se montrer aussi brutal ? Enfin…

Maintenant que je vous ai assommés de commentaires indignés, nous pouvons entrer dans le vif du sujet, puisqu’il le faut. Je naquis, comme je l’ai dit, autour de l’an 1380 dans une famille d’humbles paysans. J’avais déjà deux sœurs, Irina et Eleni, et un frère, Constantin, respectivement âgés de trois, un et deux ans. Mes parents étant pauvres comme Job, ils espéraient en ma personne un nouveau garçon qui pourrait les aider à gagner leur pain. Comme vous pouvez le constater en me regardant, ils furent amèrement déçus. Ma mère m’aima tout de même, mais je crois que jamais mon père ne me le pardonna. Longtemps je cherchai l’affection de ce vieil alcoolique, mais je finis par me rendre à l’évidence, il ne possédait pas la capacité d’aimer correctement. Il avait aussi une tendance désagréable à exprimer son mécontentement de manière physique, en particulier lorsqu’il avait but, c'est-à-dire en tout temps sauf lorsqu’il sombrait dans un profond sommeil éthylique. Mais je ne devrais pas parler en ces termes d’un mort…

Toujours est-il qu’avec les années, la famille s’agrandit avec l’appétit de mon père pour l’alcool et la bagarre. Nos rangs furent rejoins par des jumelles, Vittoria et Valentina et puis finalement par Naomi et Raja. Toutes des enfants femelles, notez le bien, et donc personne pour aider mon frère à subvenir à nos besoins. Nous ne pouvions pas compter sur mon père, car il était incapable de garder un travail, manquant grandement d’assiduité à la tâche. Vous me trouvez sûrement bien amère, et je le suis quelques peu. Ce fut une période de ma vie sombre et cauchemardesque. Je ne savais que faire pour aider, mon avenir et celui de ceux que j’aimais semblait ne réserver que malheurs successifs. Avec les années, avec chaque coup reçu, avec chaque nuit passée grelottante dans mon lit minable, mourante de faim, j’acquit une froide colère et une secrète détermination. Je savais que je devais agir, car cette vie de misère allait finir par me briser et l’éventualité de passer le reste de ma vie comme un cadavre servile ne me tentait gère. Je réussis à rassembler le courage nécessaire à l’exécution de mes sombres dessins à l’âge de 17 ans. Moi et mon frère nous tenions près d’un petit lac, attendant nous ne savions trop quoi. Il était tard, minuit environ et il faisait froid. Pourtant nous restions la, immobiles, comme à attendre une révélation quelconque. Au bout d’un petit moment, mon père arriva de la taverne, je suppose. Il était ivre, comme à l’habitude, et il titubât vers nous. Quand il fut à ma hauteur, avant même qu’il n’ait prononcé un simple mot, je le poussai dans l’étendu d’eau. Il tomba et soul comme il était, n’en ressortit jamais. Il s’était noyé, ou plutôt, je l’avais noyé. Et oui, j’ai commis mon seul et unique meurtre étant encore humaine. Mon geste, s’il était bel et un meurtre, était peut-être excusables, mais pourtant je m’en veux encore, malgré le bien qu’il fit. Constantin et moi ne reparlèrent jamais de cette nuit, mais notre lien, déjà très fort, devint plus puissant. Nous ressentions l’un pour l’autre le plus merveilleux des amours fraternels. Je crois qu’il m’admirait pour mon courage, mais il ne me l’a jamais dit. Nous n’avions pas besoin de mots.

Sans le fardeau qu’était l’alcoolisme de mon père, ma famille put vivre un peu mieux, mais ce ne fut pas suffisant. Quelques unes de mes sœurs se marièrent, et pourtant nous manquions toujours de tout. J’avais 20 ans quand nous tombèrent dans la déchéance la plus totale. Nous avions faim à un point que j’avais crut jusque là impossible. Ma froide détermination surgit encore une fois et j’entrepris de commettre de petits vols. Pas très noble, je sais, mais c’était la seule chose à faire. Je me fit prendre et moi qui croyais avoir une vie singulièrement morne, je dut admettre qu’il valait mieux une vie morne qu’une mort violente. Je fus jetée en prison et rapidement condamnée à mort. Les gens n’aiment pas que l’on touche à leur argent, cela les choque plus que la mort d’innocents, apparemment. Toujours est-il qu’on allait me pendre, faire de moi un exemple. Je côtoierait dans la mort des assassins de la pire espèce, mais n’était-je pas une tueuse moi aussi, ne méritait-je pas ma place à l’échafaud ? J’eu tout le loisirs d’y réfléchir durant la semaine précédent ma pendaison, enfermée dans une cellule humide et crasseuse ou j’avais pour seule compagnie des rats. On me tira parfois de ma solitude pour s’amuser un peu à mes dépends et bien sûr, certains hommes étant ce qu’il sont, pour soulager quelques besoins typiquement masculins. Évidemment, je sais que tous les hommes ne sont pas ainsi mais sur le moment, je n’avais aucune envie de faire des distinctions. Mais abrèvons, je n’ai pas plus envie de parler de cela que vous avez envie de l’entendre.

Lorsque l’on me fit parcourir le chemin entre la prison et le lieu ou je mourrais, je tremblais de terreur, et ce malgré le soulagement au fond de moi. Je voulais en finir, et vite, mais j’avais peur de ce qu’il y aurait après. Je crois que j’avais peur de l’enfer. Je n’y crois plus, maintenant. Si Dieu est si aimant, comment pourrait-il précipiter ses enfants dans des lacs de feu pour y brûler pour l’éternité ? Mais je m’écarte.

Alors que nous marchions, moi enchaînée, les yeux bandés, il y eut une sorte de commotion de confusion, et dans cette confusion, l’on m’entraîne je ne sais où. On tira sur mes chaînes, et je trébuchai plusieurs fois. On m’aida à me relever, et on m’ôta mon bandeau. Un grand homme aux cheveux bruns, à la peau d’une pâleur fantomatique et surtout aux yeux noirs comme le charbon se tenait devant moi. J’allais poser une question, mais il me coupa la parole.

-Chut Mordecaï, ce n’est pas le moment, suit moi.

Il savait mon nom, je ne savais pas comment. Il me prit la main et me tira en avant, en ralentissant toutefois la cadence. Nous arrivèrent finalement dans un quartier aux allures désertiques et il me tira dans ce qui semblait être un tunnel souterrain. Je tremblais de frayeur et je le suivis malgré tout. Maintenant que j’étais libérée momentanément, je voulais vivre. Nous débouchâmes bientôt dans une vaste salle de pierre. Il y avait quelques meubles et surtout, mon attention fut attirée par ce qui ressemblait à un grand cercueil de pierre, tels qu’on en voit dans les cryptes des églises. Mon cerveau ne s’en formalisa étrangement pas. J’avais vu pires horreurs, depuis une semaine.

L’homme s’approcha de moi pendant que je réfléchissais, et me fit sursauter. Avec des gestes infiniment lents, comme pour ne pas m’effrayer, il posa ses mains sur mes chaînes…et les brisa par sa seule force. Un cri resta figé dans ma gorge et je le regardai avec curiosité. J’étais trop épuisée, trop faible pour m’enfuir de terreur, hurler. Il m’entoura de ses bras, et je ne me débattis pas, bien que je me demandais quelles autres horreurs allaient encore venir.

-N’ai pas peur, je ne veux pas te faire de mal, me chuchota-t-il à l’oreille.
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MessageSujet: Re: Mordecaï Vadim - Admin dérangée   Mordecaï Vadim - Admin dérangée Icon_minipostedLun 1 Sep - 0:44

Puis je sentis des crocs se planter dans ma nuque. Ne venait-il pas de dire qu’il ne voulait pas me faire de mal ? Je trouvais ses paroles et ses actes assez contradictoires. Je poussai un étrange couinement de douleur, quelque peu pathétique. Quelques larmes coulèrent sur mes joues et après un seul effort pour me défendre, j’abandonnai. J’allais mourir, après tout. J’avais eu un mince rayon d’espoir, mais il avait été illusoire. On m’avait arraché à une fin cruelle pour me soumettre à une autre. Après une sensation extrême désagréable qui dura quelques secondes, je réalisai soudain que je n’avait pas si mal que cela, finalement. J’avais au niveau de la veine carotide un horrible pincement, et à part cela, je ressentais seulement un sentiment d’étourdissement et de faiblesse. Ma mort ne serait peut-être pas si terrible. Peut-être même aurais-je la chance de perdre conscience avant l’instant fatal. Cependant, j’avais peur. Je connaissais les légendes sur les êtres qui boivent du sang. Deviendrais-je, après ma mort, moi aussi une sorte de fantôme en quête de vies humaines ?

Je pensais vraiment mourir mais alors que je croyait que la vie me quittait irréfutablement, mon agresseur desserra son étreinte, cessa de boire mon précieux fluide vital et m’étendit sur le sol avec douceur. Je lui jetai un regard empli d’incompréhension. Il se pencha sur moi et après s’être entaillé le poignet, me le colla sur la bouche pour que je boive. Sans même me poser de questions, je bus. Les heures à venir ne furent pas singulièrement agréables, mais mon sauveur m’aida à les tolérer.

C’est ainsi que je devins vampire, grâce à l’intervention d’un homme du nom de Demetrius. Pendant que la transformation opérait en moi, il me parla des vampires, de ce qui allait m’arriver, et un peu de lui. Je l’écoutait avec attention, désirant à tout prix me distraire de l’agonie que je vivait. Lorsque ce fut finit, il m’emmena chasser. Dehors, il faisait nuit noire. Il m’entraîna à travers les ruelles sombres d’un quartier peu recommandable que je ne connaissais pas, vivant sur une ferme. Nous tombèrent finalement sur un homme qui nous menaça de son couteau. Demetrius se saisit de lui et lança le couteau au loin, si loin que je ne vit même où il atterrit. Puis il me fit signe d’approcher, tenant fermement le mécréant.

-Vas-y, boit son sang, tu te sentira mieux. Je sais que tu as faim.

C’était vrai. J’expérimentais une sorte de faim mêlée de soif telle que jamais je n’en avais connue. Je m’approchai et après avoir posé ma main fermement sur la nuque de l’homme…j’éclatai en sanglot comme une enfant épuisée. Cela ne me faisait rien que ma victime soit un assassin, je ne pouvais simplement pas faire une telle chose. Je me laissai tomber au sol et je rampai dans un coin pour serrer contre moi mes jambes. Demetrius eut un air surpris et consterné. Il laissa aller l’homme qui décampa sans demander son reste et s’approchant de moi, se mit à ma hauteur.

-Je m’attendais bien à quelques hésitations, mais à une telle réaction, jamais, dit il d’une voix douce où perçait une note de surprise. Pardonne-moi. J’ai peut-être été trop brusque ?

Sans hésitation, je lui répondis :

-Jamais je ne boirai le sang d’un être humain, soit-il un innocent ou le plus coupable des hommes ! Je me laisserai mourir, s’il doit en être ainsi.

Demetrius rit d’un rire qui n’avait rien de moqueur. Il semblait, en quelque sorte, soulagé.

- Tu n’auras pas à prendre de telles extrémités, ma belle, car les vampires peuvent consommer du sang animal. Il ne te sustentera pas aussi bien que le sang humain, c’est évident, mais je crois que tes convictions sont plus importantes pour toi que ton appétit. Tu me fais avoir honte de moi-même. Enfin, allons-y, avant que tu ne perde la tête et ne me saute à la gorge.

Nous partîmes donc chasser le cerf. Pas une fois ne sous-entendit il que mes belles idées ne tiendraient pas la route et il fit toujours tout ce qu’il put pour épargnez ma sensibilité. Deux ans durant, il fut pour moi un mentor, un frère, le père que je n’avais jamais eu. Je vivais dans un bonheur presque écoeurant. Mais vous l’avez sûrement deviné, ma chance tourna. Un jour funeste, Demetrius se mis à dos le clan vampirique dominant des environ en attaquant un de leur jeune membre qui, au grand dégoût de mon maître, s’en prenait à une enfant d’à peine 13 ans. Le clan prit donc les mesures qu’ils jugeaient nécessaire. Ils nous encerclèrent dans un endroit isolé et armée de torches, se jetèrent sur Demetrius. Agé d’environ milles ans, celui-ci se défendit avec brio durant un moment mais leur nombre était trop élevé et, de toute façon, qui peut combattre le feu ? Il fut engouffré dans les flammes et les dernières paroles qu’il m’adressa furent :

-Va-t-en Mordecaï !

Il me les adressa par la pensée pour, d’après moi, ne pas attirer sur moi l’attention de nos attaquant. J’obéit, et m’enfuit, mais sans conviction, jetant des regards derrière moi…jusqu’à ce qu’un vampire me rattrape. Il me frôla de sa torche enflammée et je bondis loin de lui. Je jetai un dernier regard à mon maître, une flamme au loin. Et puis à jamais j’abandonnai ce passé heureux qui avait mien durant deux années. Utilisant maints détours, je me rendis à notre cachette, dont personne ne connaissait l’existence, heureusement, et m’enfermai dans son cercueil de pierre pour pleurer de honte devant ma couardise. Je le réalise maintenant, il n’y a rien que j’aurais put faire. Je restai la une semaine, et sortit lorsque la fin commença à me faire pousser des hurlements. Mon sauveur avait disparu et avec lui, l’un des hommes les plus doux que la terre ai porté.


Durant des années, puis des décennies, je parcourus le monde, me mettant à dos sur mon passage tout les clans que je rencontrais. Certains attentèrent à ma vie. D’autres, et ceux-ci furent plus nombreux, au début, me trouvant des qualités en temps que petit animal de compagnie, de bouffon, me gardèrent quelques temps près d’eux. Cela va sans dire qu’ils ne me traitèrent pas avec beaucoup d’égards, et que étant donné mon jeune age et donc ma force limité, certains profitèrent de moi dans plusieurs sens du terme. Voila, soit dit en passant, l’un des avantages de mon age. Personne n’est assez idiot pour essayer d’être aussi intime physiquement avec moi de force. Je ne fais plus partie des victimes de choix. Mais revenons à ce que je vous disais. Je me mis à fuir les clans, et devint une sorte de paria. Je vécu en retrait de la civilisation durant des années, des siècles même, ne changeant de point d’attache que lorsque que la solitude se faisait elle que je voulais hurler d’angoisse. Alors je recommençais le cycle. La tentative d’approche, l’abus, la fuite. Je finis par ne plus essayer du tout. Mes seuls contacts étaient les humains que je sauvais de la mort, empirant au passage la colère des autres vampires contre ma personne. Je vais, si vous me le permettez, vous parlé d’un événement particulier qui s’est passé il y à environ 200 ans. Des événements comme celui la, j’en ai vécu par dizaine. Toutefois, celui-ci est spécial, car je suis passée plus près de la mort que jamais.

J’étais dans une nouvelle ville depuis environ un mois. Je savais qu’elle était occupée par un clan et malgré tout, je m’y attardai quelques peu, adoptant un profil bas. Cela ne put hélas pas durer très longtemps, car je découvris que les individus qui constituaient ce rassemblement d’assassins étaient d’une violence et d’une cruauté inouïe. J’empêchai certains de leurs membres de bénéficier de leur repas quotidien, des humains sans défenses qu’ils torturaient souvent sans merci. Comme vous vous en doutez sûrement, on eu tôt fait de se saisir de moi et me traîner devant les hauts dirigeants. Je vais l’admettre tout de suite, j’avais l’habitude de m’échapper in extremis, et je croyais naïvement que je pourrais leur administrer un discours moralisateur qui en ferait peut être changer quelques uns d’avis. Je tentai bien de le faire, mais un subalterne ne cessait de m’interrompre. Il me gifla à de nombreuses reprises et me cracha à la figure, sous le regard amusé de sa compagne. Ce subalterne, vous vous en doutiez peut être, était un certain Alejandro. Il avait déjà comprit, à cette époque, que la cruauté vous mène haut dans l’échelle du pouvoir chez les vampires. On m’enchaîna et je ne put gère me défendre. J’étais affamée et ils étaient fort nombreux. Et puis on m’enflamma. Ce fut une des sensations les plus horribles que je ressentis dans mon existence. Les flammes couraient à la surface de ma peau et je tentais vainement de briser mes chaînes. Elles étaient trop solides, probablement spécialement conçues pour contenir des créatures comme moi. Je poussai des cris de douleur sous leurs rires. Je ne voulais pas mourir devant eux, les laisser gagner. Comme j’aurais voulu pouvoir briser ces damnées chaînes ! J’avais rencontré certains vampires qui l’auraient fait sans difficulté. Mais je n’étais pas l’une d’entre eux. Je rassemblai toute ma force, me disait que j’en étais capable, mais rien n’y faisait. Et puis d’un coup, je ne sentis plus les liens à mes poignets, plus les flammes sur mon corps. Avait été consumée ? Je me regardai et me rendit compte que j’avais prit l’apparence d’une brume rougeâtre. Il m’était déjà arrivé de me métamorphoser en animal, auparavant mais en brume, jamais. Je savait qu’un de mes compatriotes, que nous ne nommerons pas, en possédait la capacité, mais jamais je n’aurais crut en être capable, surtout dans un tel moment. Toujours est-il que Alejandro et les autres jurèrent à profusion. Ils me croyaient probablement déjà condamnée. Animée d’une sensation de puissance et d’une colère toute nouvelle, je fonçai sur mon adversaire le plus hait, prenant la forme d’un énorme chien noir pour lui sauter à la gorge. Je le jetai au sol et lui déchira l’épaule. Il m’envoya valser au loin et, me remettant sur mes pattes, je m’enfuis vers les bois, les jeunes vampires s’écartant sur mon passage. À l’avenir, en plus de me haïr, ils se méfieraient de moi. Voila qui était pour le mien. Une fois en sécurité, j’entreprit de reprendre ma forme habituelle et de chasser abondamment d’animaux sauvages pour faciliter ma guérison. Ce fut un processus long, à cause de ma diète. Cela me permit de graver dans ma mémoire à tout jamais ma haine de cet homme, Alejandro.
Parlons du présent, maintenant, si vous le voulez bien. L’état du monde me fait verser des larmes amères. Entre le monde et sa liberté, il y a mes adversaires de toujours, la cruauté, l’abus de pouvoir. Je ne compte pas rester passive, oh non, il n’en est pas question. Ma dernière action dans ce monde, s’il doit en être ainsi, sera d’anéantir les oppresseurs.

Êtes vous actif pour votre race ou au contraire neutre? Je suis active contre ma race, en fait. Ils appellent ça de la trahison, j’appelle ça du respect pour la vie.
Relations
Amoureuses: Voila que je rougit déjà. J’aime un homme merveilleux, doux et juste. Anders Anderson. Je n’en ai rien à faire qu’il soit un lycan, pourquoi cela devrait-il me déranger ? Moi et Anders sommes bien au dessus de cette pathétique rivalité, nous avons la maturité nécessaire.

Nous nous sommes rencontrés en faisant ce que nous accomplissant le mieux, sauver une vie. Certains appellent ça autrement, mais on vocabulaire est un petit peu plus soigné que le leur. J’admire tellement Anders pour son ouverture d’esprit, lui qui aurait put être dégoûté par moi. Après tout, ma race a si longtemps persécutée la sienne… Je veux me montrer digne de lui, de sa confiance.

Amicales: L’amitié entre moi et Edward est assez difficile à comprendre, même pour moi. Je dirai simplement que je suis bien contente qu’il ne m’ait pas dénoncé au clan lors de notre première rencontre. Je me voyais déjà, obligée de fuir, encore une fois. Il a un certain franc parler… mais je suis sûre qu’il ne dit jamais rien de cruel délibérément ! Et moi, j’espère avoir une bonne influence sur lui.

Nous nous connaissons déjà depuis un petit moment et il a été là pour moi quand je n’avais personne. Il m’a même… hum… donné un peu d’affection physique quand j’en ai eu fort besoin. Ce fut la chose la plus dérangeante que je fis jamais et je me sentis mal à l’aise pendant des jours, toutefois j’imagine que c’est l’intention qui compte ? je lui ai offert un portrait pour le remercier ( Je suis une peintre accomplie, si vous me permettrez de me vanter un peu) mais vu sa réaction, je crois que ce n’est pas la procédure habituelle.

Conflictuelles: Malheureusement pour moi, il y en à beaucoup. Mais le principal est ce damné Alejandro. Jamais je ne le laisserai accomplir ses noirs desseins. Avant la fin de cette sombre guerre, j’aurai à nouveau planté mes crocs dans sa chair et nous nous affronterons jusqu’à la mort, s’il le faut. Car, je le déclare, cet homme doit mourir. Il n’y a pas pour cette âme détraquée de repentir possible.

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