Fiche d'identitéNom: Jefferson. Mon vrai nom étant russe, je me garderais de vous le dévoiler.
Prénom: Sven. Au faite, pour info, avise toi de me donner un surnom qu'on se marre un peu. J'ai un sérieux besoin de distractions..
Age: 21 ans
Race: Humain
Groupe: Esclave
Poste: : Je suis rien d'autre qu'un larbin qui doit se contenter de faire ce qu'on lui demande sans avoir son mot à dire. A mort l'esclavagisme !
Caractère: Bien qu'il m'arrive d'être d'humeur festive et de prendre souvent les choses à la légère, je sais prendre mes responsabilités. Déterminé et doté d'un bouclier en béton armé, rien ne semble pouvoir m'atteindre. Certains iront jusqu'à vous dire qu'il a perdu cette humanité qui permettait de le différencier de ces meurtriers avides d'innocence aux petites dents blanches. Je n'ai pas de limites et je ne connaîs pas la définition du mot remord. Attention toutefois à ne pas trop accorder d'importance à ces "on dit", on est jamais à l'abri d'une surprise. Les caïnites, préparez vous à mordre la poussière aux moindres de vos faux pas.
En mec intelligent et loin d'être suicidaire, je me plie souvent faceà la hiérarchie et éxécute les ordres bien que ce soit non sans protester. Je me comporte en bon soldat, me contente de marcher au pas et m'en contenterais tant que je n'en aurais pas le choix. Hey, je tiens pas à devenir raide avant l'heure ! Il faut que j'atteigne mon objectif et je suis prêt à tout pour y parvenir : à moi la liberté ! Je n'ai jamais eu pour habitude d'évoluer sous la contrainte et n'ai pas dans l'intention de continuer de la prendre. Si je ne crois pas en ce que je fais, je me casse, point barre. Ouais, certainement plus facile à dire qu'à faire hein ? Bon, pour le moment je vie avec un boulet au pied mais je reste persuadé qu'un de ces quatre je serais de nouveau maître de mon destin. Je sais ce que je fais et je sais ce que je veux. Je sais également ce que j'aime: les sensations de supériorité. Et c'est en compagnie de la délinquance puis de mon boulot que je les ai trouvé. Ok, en tant qu'esclave ma passion est quelque peu réduite à néant mais je me plaîs à prendre ses fichues créatures de haut dès que l'occasion se présente. En bref, je ne suis pas un mauvais garçon, je suis bien pire.
Très réfléchi, je pense, peut-être même trop et dieu seul sait à quel point c'est crevant ! Chaque situation à sa solution et il n'est jamais bon de lançer l'assaut trop vite mis à part si la situation ne me laisse pas l'opportunité de réfléchir avant d'agir. Je n'ai pas le sang chaud. L'impulsivité, je ne connais pas, excepté si celui qui me fait face outrepasse ses limites avec insistance. J'ai beau avoir l'avantage de pouvoir garder mon calme en toutes cironstances, il y'a des frontières qu'il vaut mieux respecter et je ne suis pas à l'abri d'un coup de sang. Je suis tout de même humain. Je péfère de loin me prêter à l'usage intensif du sarcasme que de me casser la voix à tout va mais quand je me lâche, croyez-moi, ça peut faire mal (il en est de même pour les retombées, aïe aïe aïe !). J'ai la réplique et je crois en la violence des mots. Je reste persuadé que la torture morale est bien plus douloureuse que la torture physique (excepté lors des séances de tortures avec des lames aiguisées qui se frottent à vos pupilles, ça va de soit) et j'éprouve du plaisir à me hisser dans le rôle du bourreau. * rires sadiques * Je me prends des claques mais tant qu'on me vide pas comme un porc tout baigne !
Je suis également très fier et sûr de moi. Ayant confiance en ma personne ainsi qu'en mes compétences de "gros dur", rien ne m'arrête. Avec une arme entre les mains, je suis intouchable. La mort ? Elle n'est même pas envisageable. Mourrir est un fait qui n'arrive qu'aux autres, c'est la conséquence d'une faiblesse dont je n'ai jamais fais preuve...Sven l'intrépide ! Ben ouais, je me crois invincible, on m'a d'ailleurs dit plus d'une fois que c'est cette facette de ma personnalité qui me perdrait. Allez savoir ! Ben ouais, c'est que la patience des vampires a ses limites. Mais comme je n'en ai pas peur, je me venge de ma condition en leur pourrissant la vie. On m'a peut-être fait esclave mais je n'en ai pas la carrure ! Je vaux bien mieux que ça !
Pour finir, je suis très égoïste. Aider les autres ne fait pas partie de mes attributions, j'ai bien assez à faire avec moi même. C'est du boulot ! Si je me fais preux chevalier c'est que la victime est apte à servir mes intérêts. Dans ce monde bouffé par l'horreur, la mort n'a plus de prix ! Je suis sans foi ni loi, un rottweiller qui n'hésitera pas à sauter au coup de ceux qu'il classe dans la catégorie "ennemis". Seulement, à la place de les percer de deux petits trous, je la leur arrache !La culpabilité, je ne connaîs pas, cette petite voix censée nous dire si ce que l'on fait est bien ou mal, je ne l'entend plus. Si j'en avais l'opportunité, je tuerais comme je respire. Le seul moyen de s'assurer une sécurité est d'obtenir son billet d'entrée pour la classe "mes intérêts". La vengeance est ce qu'il y'a de pire au monde. Elle transforme l'humanité et j'en ai fait les frais mais bordel, qu'est ce que j'aime ça ! Suffit de matter mon regard pour le comprendre * sourir sadique, ses yeux pétillent * Mes yeux sont un livre ouvert...Les vampires, un jour ou l'autre, c'est moi qui vous saignerais !
Physique: Je suis également fan des jolies filles et avec mon physique de rêve (enfin, presque) j'en ai vu pas mal défiler dans mon lit. Et ouais, avec mon beau mètre quatre vingt sept et ma gueule d'ange blond aux yeux couleur azur (han, c'est tellement poétique, vous ne trouvez pas ?), j'attire l'attention. D'autant plus que niveau musculature j'ai pas à me plaindre. Je suis loin de ressembler à Sharwzy mais je me défend pas mal. Je me suis tenté à la mode punk lors de ma crise d'adolescence et c'était pas une réussite alors maintenant je n'ai qu'une chose à dire : vive le naturel ! Le hic, c'est cette fichue cicatrice logée dans le bas du ventre. Un corps à corps avec un mafioso qui s'est mal terminé...Ne vous faites pas d'illusions, je suis intouchable et increvable ! C'était seulement une erreur de débutant que je ne compte plus reproduire. Je suis le meilleur ! Et apparement narcissique...Mais en même temps, scrutez ma photo, y'a de quoi se vanter non ? Regardez moi ce grain de peau. Légèrement doré telle une pêche au soleil et en plus, elle est aussi douce que celle d'un nouveau né...
Histoire: Je ne suis pas sûr que mon auto biographie intéresse qui que ce soit et pour cause, elle n'a rien d'exhaltante. C'est une vie comme des centaines d'autres, elle ne possède pas cette touche d'originalité lui donnant plus d'intérêt que celle de mon cousin germain. J'aurais cinquante ans de plus dans les pattes, j'aurais certainement put en faire un film mais aujourd'hui, je ne pourrais même pas en faire un livre pour enfants. M'enfin, j'ai du temps à tuer alors autant le zigouiller de suite et vous déballer le récit de mon histoire. Hum, par où commençer...Tous ceux qui se sont un jour livrés à cette dure tâche qu'est l'écriture savent que le démarrage est toujours très difficile, c'est qu'il y'a tellement de choses à dire, des siècles de vie. Ok, en réalité il n'y en a que vingt trois mais j'ai vu tellement de trucs dans ma vie que j'ai l'impression d'en avoir vécu plus que ces gugus à dents pointues.
Commençons donc par le commençement me direz-vous. Ouais, c'est vrai que c'est logique mais malheureusement impossible, cette partie de ma vie est une pièce d'un puzzle cinq mille pièces que j'ai depuis longtemps paumé dans mon bordel. Ah si vous saviez à quel point j'aimerais vous conter mes déboires sans avoir à me demander ce qui précédait la première ligne de mon récit...Ma vie a débuté il y'a plus de vingt ans mais je ne m'en souviens avec précision que d'un bonne quinzaine. C'est tellement cruel...Allez, assez rigoler, je vois bien que je vous enmerde avec mes conneries. Je suis donc né dans le lit miteux d'une habitation tout aussi miteuse plantée au beau milieu de la campagne. Vous connaissez la petite maison dans la prairie ? C'est exactement ça mais quelques centaines d'années après. Ma mère m'a mise au monde avec un mois d'avance alors que mes parents étaient en visite chez de la famille paysanne. Déjà à cette époque mon ambition était foutue en l'air...Quelle poisse.
Huit ans plus tard, nous voilà au pays des rosbeefs. Mon père nous a fait quitter la Russie pour affaires. Quelle merde...J'ai dû apprendre une langue étrangère en un temps record et je ne vous cache pas que j'ai dû trimer pour y arriver ! M'enfin, le résultat est qu'aujourd'hui je n'ai pas le moindre accent et que je me fond sans problème dans la foule anglaise. A cette époque, je ne savais pas de quoi il s'agissait mais je maudissais cette putain d'activité qui lui prenait tout son temps ! Mon paternel n'était jamais là, à croire que sa vie de famille était moins importante que sa fichue carrière. Y'avait de quoi péter un câble mais ma mère relativisait toujours les choses. Elle s'est bien occupée de moi, une vrai maman poule. Ah ma mère elle était tout pour moi ! On roulait pas vraiment sur l'or mais je n'ai jamais manqué de rien. Elle a fait du mieux qu'elle pouvait pour me rendre la vie agréable et je dois bien avouer qu'elle ne s'est pas loupée. J'ai donc grandi avec l'amour d'une mère et l'abscence d'un père.
En ce temps là, j'étais un petit blondinet super sympa qui ne causait de tord à personne. Ouais je sais, difficile à avaler mais vous n'avez pas le choix, vous devez me croire sur parole * sort son bazooka * Non sans dec, j'étais à deux doigts de décrocher une auréole ! J'étais aimant, serviable, attentif, gentil et en plus de cette belle panoplie, je taffais comme un dingue à l'école, la maîtresse m'adorait. Remarque, c'était réciproque, qu'est ce qu'elle était canon ! J'avais sans cesse les yeux scotchés sur ses air bags. Dur dur de se concentrer. Bref, un toit sur la tête, de la bouffe sur la table à chaque repas, une mère attentionée et de la réussite, j'avais pas à me plaindre. Je peux même vous dire que j'avais une chouette vie. Ma russie natale me manquait un peu ainsi que le reste de ma famille mais je faisais avec puisque tout allait comme sur des roulettes (ouah l'expression de merde !). Allez, je vais tenter de faire pire : j'étais comme un poisson dans l'eau ! Si ça c'est pas de la réplique à deux balles...
Je continuai donc sur ma lançée d'adorable petit garçon jusqu'à mon adolescence. Là, ça commençait à se corser sérieux. Bé ouais, c'était le moment fatidique de la crise d'adolescence quoi. Mon père continuait de nous éviter alors en bon ado je le lui ai fait payer en faisant pas mal de conneries. Le problème c'est que malgré moi je faisais aussi souffrir ma mère...Je n'allais plus en cours, je rentrais souvent déchirer, je me barrais en douce pour rejoindre les potes en soirées, je dégomais quelques voitures, volais des trucs...Bref, le petit con par excellence qu'on avait envie de baffer violemment. Je crois que je devais avoir aux alentours de quinze, peut-être même seize ans. Oh puis pour un an vous allez pas me faire chier hein ! Ne sachant plus quoi faire, ma mère s'est plainte à mon père qui malgré le chaos que je faisais régner à la maison me remarquait à peine et il s'est décidé à enfin se hisser dans le rôle du paternel. Il est venu me trouver alors que je traînais dans la rue avec ma bande de potes et m'a ramené de forçe à la maison. Il aurait presque put me traumatiser ce con ! Je vous jure ! Il m'a choppé par le bras et m'a jeté dans le coffre ouvert de sa voiture sans la moindre retenue.
Cette soirée là, tout a basculé. Sur le chemin de la maison il a commençé à cafouiller quelques propos qui me paraissaient impossibles et incohérents. Il m'a dit que j'avais intérêt à me calmer ainsi qu'à faire preuve d'un plus de respect pour l'autorité si je voulais qu'il m'enseigne son savoir faire et que je reprenne le flambeau. Perso, ses traces, j'en avais rien à foutre. Hors de question que je les suive, pour moi, mon père ne valait rien. Ce n'était qu'un pauvre type qui s'était détaché de sa famille et qui ne m'avait pas vu grandir. Il ne me connaissait pas, ne m'avait jamais réellement regardé et ne s'était jamais intéressé à ce que je faisais ni même à ce que j'aimais. J'étais simplement un goss qui vivait sous son toit. Seulement, il plaça le mot mafia dans quelqu'uns de ses propos et me lâcha le nom de son boss. Il me répétait sans cesse qu'il était temps que je sache qui il était vraiment et que je devienne à mon tour membre à part entière de cette organisation dont je ne comprenais rien. Je me devais de partager leurs idéaux sans me poser de questions parceque nous étions unis par les liens du sang. C'était d'ailleurs la seule chose qui nous unissait vraiment.