Farewell hope (scénario 1)

La nuit était tombée sur Londres, plongeant ainsi la ville dans une noirceur presque totale. Les rues étant presque désertes, seul mes pas rapides et nerveux résonnaient sur le pavé de celles-ci. Il était tard et je voulais absolument rentrer chez moi avant qu’un vampire fasse de moi, son repas. Jetant des coups d’œil inquiets derrière mon épaule, j’espérais qu’une ombre ne se profile pas un peu plus loin puisque je savais que les créatures de la nuit chassaient en ce moment, seulement je n’avais pas eu le choix de sortir à l’extérieur. Ayant quitté les égouts, je frissonnais et ne me sentait pas du tout à mon aise dans cette ville à l’allure lugubre. En effet, malgré l’insalubrité et l’humidité glaciale des égouts, je m’y sentais davantage confortable puisque je n’avais pas cette pression et ce stress insupportable face à cette éventualité fort probable qu’un vampire m’attaque ou me capture. Les vampires, quels êtres effrayants et sans moralités. Je les haïssais, mais je les craignais. Normal, je n’avais pas leur pouvoir et je n’étais que du simple bétail qu’ils vendaient ou tuaient, mais surtout, mon sang était leur nourriture. Cela faisait de moi une proie et cette position ne me plaisait guère. Marchant toujours aussi rapidement, je fus bientôt arrivé sur Oxford Street. Un fin sourire s’étira sur mes lèvres lorsque je me rappelai ma soirée d’hier. Les vampires ne s’étaient pas attendus à cette rébellion de notre part et ce petit moment bien amusant avait causé tout un émoi parmi ceux-ci. Saccages, tueries, voilà ce qui en avait résulté et je ne regrettais en rien de m’en avoir mêlé. Encore ce soir, on pouvait en voir les traces, car plusieurs fenêtres avaient été brisées, donnant ainsi une triste apparence aux boutiques qui déjà, n’avaient pas fière allure. De plus, de nombreux déchets jonchaient encore le sol et les murs étaient emplit de graffitis haineux à l’égard des vampires. Oui, un moment mémorable pour nous les rebelles.

Soudain, une feuille, affichée sur un lampadaire, attira mon attention. Fronçant les sourcils, je m’avançai vers celle-ci et l’arracha. Je parcourus alors les lignes de celle-ci :

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Je dus la relire plusieurs fois, frustré et passablement énervé parle fait que les fautifs allait avoir une punition qui, je le savais, n’allait pas être des plus agréables. Mon regard se noircit et d’une main je froissai la feuille, sitôt qu’elle ne devint plus qu’une petite boule de papier que je jetai férocement par terre. En même temps, il fallait qu’ont s’y attendent. Ces affreuses créatures adoraient imposer de nouvelles règles toujours plus cruelles envers les humains. Je reniflai de dégoût et me dit qu’il fallait absolument les exterminé un jour ou l’autre. Tout à coup, je sentis une présence derrière moi. Un frisson me parcourut l’échine et lorsque qu’une main vint se poser sur mon épaule, les poils de mon corps s’hérissèrent de terreur. La froideur de celle-ci me glaça le sang et j’ouvris des yeux emplit d’une grande horreur. Seul un être mort pouvait avoir la peau aussi froide et je compris malgré moi, que j’allais être le repas d’un suceur de sang. Les ténèbres envahirent aussitôt mon regard lorsque je sentis des crocs se planter douloureusement dans mon cou.